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| Jai peur d'etre hors sujet Sujet: Le Roi et la Nation du 5 mai 1789 au 21 janvier 1793. Problématique : Comment les relations entre les deux parties, le Roi et la Nation, sont elles passées d’une entente relative à la rupture brutale ? 1. Introduction C’est la période de l’effondrement de la monarchie absolue, la proclamation de la constitution. Les Français changent du statut, du sujets ils deviennent citoyens. Comment les relations entre les deux parties, le Roi et la Nation, sont elles passées d’une entente relative à la rupture brutale ? Une célèbre caricature datée de 1789 est dans toutes les mémoires. On y voit un homme à quatre pattes portant sur son dos un abbé à calotte et rabat, et un marquis à tricorne en habit à la française. En 1789 la monarchie absolue est contestée et la société d'ordres est remise en question. Louis XVI demeure viscéralement attaché au passé de la monarchie. Les états généraux tels qu'il les conçoit appartiennent à une monarchie dépassée. Il s'effraie du moindre changement apporté aux sacro-saintes lois fondamentales qu'il veut, à toute force, conserver intactes. Lorsque les députés du tiers et une partie de ceux du clergé, refusant de se plier aux règles imposées par la tradition, se proclament Assemblée nationale, le 17 juin 1789, le roi consent à quelques concessions. Sans doute, Louis XVI espère-t-il dissoudre l'Assemblée lorsqu'il appelle à Versailles le régiment de Flandres, réputé pour sa fidélité. Il ne se doute pas que cette mesure va déchaîner la colère des élus et une véritable insurrection parisienne. Lorsque les textes constitutionnels (dont la Constitution civile du clergé, qui l'atteint dans sa conscience religieuse) sont sur le point d'être achevés, le roi décide de quitter Paris. Lors de son procès pour haute trahison, il refuse de reconnaître des pièces signées de sa main et qui prouvent sa duplicité, c'est que sa conception de la France est incompatible avec celle des révolutionnaires : il a cru agir dans l'intérêt suprême de la monarchie, ce qui justifiait à ses yeux toutes les manoeuvres. 2. Plan détaillé I. 1789-1790 Le Roi avec la Révolution 1. Le 5 mai 1789 Séance d’ouverture des Etats-Généraux à Versailles - Le roi attend des impôts nouveaux - La nation attend des réformes de gouvernement. 2. 14 juillet 1789: les Parisiens prennent la Bastille, prison symbole de l’arbitraire royal - 20 juin 1789 Serment du jeu de Paume 3. programme de réformes de l’Assemblé (abolition du régime féodal et des privilèges) - Louis XVI ne peut régir. Il accepte les décisions. Son pouvoir est limité à un droit de veto suspensif temporaire. - Il n’est pas opposé au projet de constitution. - Le 14 juillet 1790 : la Fête de la fédération symbolise l’union du roi et de la Nation. II. 1790-1791 Le Roi et la Nation se séparent Le pouvoir exécutif est délégué au Roi, 1. Les problèmes religieux provoquent un changement d’attitude - 10 mars 1791 Pie VI condamne la Constitution civile du clergé par la bulle Quod aliquantum.Le Roi est sensible aux arguments du Pape - les émigrés préparent le retour à l’Ancien Régime 2. 20-21 juin 1791 Fuite du roi à Varennes -les conséquences directes (l’image du Roi) 3.La rupture entre le Roi et la Nation - 17 jullet 1791 La garde nationale parisienne tire sur les manifestants du Champ-de-Mars -1 septembre 1791 Première séance de l’Assemblée nationale législative proclamation de la constitution. La monarchie absolue est tombée en quelques mois. Cette suite d’événements rapides, brutaux forme une révolution III. 1791-1793 La Nation contre le Roi 1. 20 avril 1792 Déclaration de guerre au “roi de Bohême et de Hongrie” La guerre comme révélateur -Le Roi y espère rétablir ses pouvoirs. 2. Le Roi prisonnier de la Nation - 10 aout 1792 Chute de la monarchie - La proclamation de la République 3. La Nation élimine le Roi -Les arguments du procès -21 janvier 1793 Exécution du roi Louis XVI 3. Conclusion Le changement de régime politique a été rapide parce que le Roi n’a pas accepté le renoncement à son autorité.. Cet homme qui a toujours hésité à prendre la moindre décision, : officiellement, il donne des gages de bonne volonté à l'Assemblée et à son peuple ; secrètement, il encourage la contre-révolution. « Je me dois à moi-même, je me dois à mes enfants, je me dois à ma famille et à toute ma maison de ne pouvoir laisser avilir entre mes mains la dignité royale qu'une longue suite de siècles a confirmée dans ma dynastie » Louis XVI avertit les souverains étrangers qu'il compte rétablir son autorité à la faveur du conflit et l'Assemblée, sûre de la victoire des armées françaises Les Français se sont familiarisés avec l'image d'un roi traître à la nation, alors que celui-ci pense n'avoir plus qu'un recours pour recouvrer le pouvoir qui lui a échappé : l'intervention des puissances européennes en sa faveur. Son exécution a entraîné une coalition des souverains étranger, et une guerre civile qui a mis la République en péril. |
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