Bonjour, je suis confrontée à un sujet de dissertation intitulé: le protestantisme en France à la veille des guerres de religion (1562)? j'ai quelques soucis de compréhension du sujet, j'ai tenté de faire un plan en ayant mis les grandes idées dans chaque sous partie mais je suis dans le doute, je pense etre hors sujet!je trouve qu'il faut d'abord présenter les origines du protestantisme pour ensuite analyser la diversité!peut etre que les titres ne sont pas bien choisis? I.j'ai mis les grandes idées II.B: peut etre faudrait il encore plus regroupés les catégories ou se basés sur certaines? C: j'ai un souci car je ne sais pas comment présenter la chose dans mes recherches j'ai pu y trouver une liste des régions mais ne faut il pas faire un regroupement géographique par exemple au nord, sud...? III.je le trouve bien, je n'ai pas su trouvé une autre sous partie, mais je ne pense pas que se soit nécessaire en ce qui concerne l'intro bah je sais pas trop comment la commencer, là je l'ai faite débuté par une définition du protestantisme car sinon j'aurais tendance à partir trop loin avant d'arriver à mon sujet! en ce qui concerne la conclusion je ne sais comment faire, je dois répondre à ma problématique mais si j'évoque les guerres de religions, comment faire pour ne pas partir dans le récit de celle-ci? Voilà je crois ne pas avoir oubliée un élément merci d'avance voici mon travail: Le protestantisme est né au 16èmesiècle d'une volonté de réforme de l'Eglise d'Occident, dans le but de revenir à la foi chrétienne initiale. Trois principaux courants protestants ont été issus de cette réforme: les luthériens, les calvinistes, les anglicans. Le point commun de ces courants est le rejet de l'autorité suprême du pape et le retour à la Bible et la foi. Le terme protestant a été appliqué en 1529 aux luthériens rédacteurs d'une protestation, et s'est étendu ensuite aux chrétiens qui n'étaient ni catholiques ni orthodoxes. En 1562, on peut observer en France, l'essor du protestantisme commencée dès 1520. Comment caractériser ce mouvement? Où est-il localisé? I.Les origines du protestantisme A. Luther - rupture luthérienne - diffusion et réception du luthéranisme en France - réformisme épiscopal, évangélisme ou luthéranisme? - Représsion contre « damnée doctrine et secte de Luther » B. Calvin: « un humaniste gagné à la Réforme » - Le réformateur génevois - diffusion et reception du calvinisme en France - le synode de 1559 - expansion limité C. Causes de la diffusion de la réforme Moyens de propogande: assemblée, culte secret et publique, temples II.Diversité sociale des protestants et localisation A. Recrutement et conditions des pasteurs B. Autres catégories les fidèles: les femmes les nobles: les chefs Coligny et Condé les officiers royaux et les gens de robe les nobles: les protecteurs des Eglises marchands et gens de métier les paysans et les pauvres les « méchants hommes » et les troubles C. Les régions évangélisées vers 1560 III.L'impossible concorde 1559-1561 Libéré sur le plan extérieur (la paix est signée avec l'Espagne au Cateau-Cambrésis en mars 1559), le roi Henri II veut faire de l'"éradication de l'hérésie" la mission principale de son règne. Mais l'intensification de la répression n'empêche pas l'émergence de nouvelles églises "à la genevoise" et surtout d'un puissant parti huguenot. Le processus de "confession-nalisation des stratégies nobiliaires" (Ariette Jouanna) isole une monarchie préoccupée d'unité et de concorde nationale. A. Naissance d'un parti huguenot L'édit d'Écouen (juin 1559) aggrave encore les peines prévues par les textes précédents, notamment celui de Châteaubriant (juin 1551). François II, éphémère successeur d'Henri II (1559-1560), promulgue deux autres édits ordonnant de raser les maisons où se seraient tenues des assemblées illicites et de condamner à mort les participants. Cette multiplication des édits témoigne de l'inefficacité de la répression au cours des années 1550. L'adhésion, en nombre croissant, de nobles,clercs et magistrats à la nouvelle religion est la raison principale de la paralysie de la machine judiciaire dans certaines provinces. La semonce adressée par Henri II au parlement de Paris, quelques semaines avant sa mort, annonce la volonté du monarque de reprendre en main un appareil d'État incapable d'enrayer la vague calviniste qui submerge le pays. Politique poursuivie par François II, ou plutôt par ses oncles, François de Guise (1519-1563), prestigieux chef militaire, et son frère Charles, cardinal de Lorraine (1524-1574) et opulent homme d'Église. Les Guise contrôlent le Conseil et se posent en champions du catholicisme. Ils deviennent rapidement la cible des Grands qui ont été écartés du pouvoir, en premier lieu du groupe dirigé par le connétable Anne de Montmorency (1493-1567). Compétition politique, querelles d'honneur, opposition clanique et, à partir de la fin des années 1550, religieuse. En effet, si le connétable est catholique (il se rapprochera des Guise en 1561), ses neveux, les frères Châtillon (Odet de Châtillon, Gaspard de Coligny et François d'Andelot) sont calvinistes et peuvent mobiliser une clientèle nombreuse (La Trémoille, La Rochefoucauld, Rohan...). Ces "mécontents" poussent Antoine de Bourbon, premier des princes du sang et dont l'épouse (Jeanne d'Albret) vient de se convertir au protestantisme, à se soulever contre les Guise. Le frère d'Antoine, Louis de Condé (1530-1569), furieux du coup de force de la "maison" rivale (celle des Guise), échafaude un complot : c'est la dramatique conjuration d'Amboise montée avec l'accord tacite de Calvin et le soutien manifeste des Strasbourgeois (mars 1560). La répression est impitoyable. La reine-mère, Catherine de Médicis (1519-1589), entre en scène pour maintenir l'autorité monarchique. B. La politique de concorde de Catherine de Médicis Avec l'objectif de maintenir l'unité du royaume, elle introduit les Châtillon au Conseil pour contrebalancer l'influence des Guise ; elle essaie d'amener une certaine détente religieuse par les édits d'Amboise et de Romorantin (mars et mai 1560) qui remettent aux tribunaux ecclésiastiques les délits religieux individuels, et tente de restaurer l'autorité de l'État par la condamnation de tout acte de sédition. Nommée régente dès le lendemain de la mort de François II (5 décembre 1560), elle convoque les états généraux ;elle en attend une aide financière car les caisses de l'État, dont la gestion vient d'être confiée à Michel de L'Hospital, sont vides. Divisés sur le plan religieux, les députés des trois ordres assemblés à Orléans (décembre 1560) s'accordent pour proposer que les dettes soient réglées par une aliénation de biens de l'Église. En pleine agitation religieuse causée par les impressionnants progrès du calvinisme, la régente attend d'une nouvelle session le règlement de la question financière, condition indispensable à la restauration de l'État, et d'un concile national une concorde confessionnelle. Le 9 septembre 1561, s'ouvre, contre l'avis de Rome, le colloque de Poissy où doivent s'affronter théologiens catholiques et protestants. Les débats sont publics : le jeune roi, Charles IX, Catherine de Médicis, des courtisans, des ambassadeurs et des prélats y assistent. La rupture intervient lorsque Théodore de Bèze, recteur de l'Académie de Genève, refuse de se soumettre au dogme de la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie. Quelques conférences ne changeront rien, l'assemblée se sépare le 14 octobre. Les intransigeants des deux camps l'ont emporté. L'édit de Saint-Germain (janvier 1562) manifeste cependant la volonté de la régente d'imposer à tous les sujets du roi des règles de coexistence religieuse. Il accorde aux huguenots la permission de célébrer, de jour, le culte* en dehors de la ville (c'est-à-dire hors des murs) ; les magistrats sont tenus de les protéger. Cette reconnaissance de l'existence de deux religions dans le royaume est intolérable aux catholiques : les parlements de Paris, Dijon, Aix et Grenoble refusent d'enregistrer l'édit que Janine Garrisson appelle la "charte d'affranchissement du protestantisme". C'est dans ce climat que le dimanche 1er mars les hommes du duc de Guise agressent à Wassy, en Lorraine, un millier de protestants célébrant leur culte en infraction à l'édit de Saint-Germain (l'assemblée aurait dû se dérouler hors de la ville). Les deux camps, dont la composition évolue, se mobilisent. La politique de conciliation menée par Catherine de Médicis a échoué. |
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