Je travaille actuellement sur une dissertation au sujet épineux: l'origine de la raison est-elle rationnelle? L'élaboration de l'argumentation, et donc du plan me pose problème. J'ai en effet la tentation d'éluder le problème dès la première partie, où j'affirmerais la spontanéité de la raison en tant que faculté et en tant qu'élément de la vie de l'esprit. Car il me semble que la question du sujet soulève un faux problème. Je pense, dans un deuxième temps, m'appuyée sur l'idée que la raison provient d'une volonté de connnaissance. Mon véritable problème, outre la crainte de l'hors sujet et celle d'éluder trop rapidement le problème, est d'introduire une critique de la raison. J'ai l'intuition qu'il est nécessaire d'introduire une limite, en suggèrant par exemple que la raison et sa toute puissance ont été instaurées dans une perspective anti-vitaliste. Cependant, considérant la difficultée que j'ai d'introduire cette critique j'en viens à me demander si elle est véritablement nécessaire (et dans ce cas, comment la formulée?) Dans l'hypothèse où je devrais abandonner ce troisième axe de mon argumentation, je profite de cette occasion pour vous demander s'il ne conviendrait pas mieux de me concentrer finalement sur l'idée d'une quête perpétuelle de la raison etd'un apprentissage de la raison, dimension d'infini qui pourrait me permettre de conclure en affirmant que la raison est en devenir et que, à ce titre, nous sommes peut-être tout simplement encore incapable d'envisager que la raison puisse être autre que rationnelle. |
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