Bonjour, Le texte est le suivant : Que toute notre connaissance commence avec l'expérience cela ne soulève aucun doute. En effet, par quoi notre pouvoir de connaitre pourrait-il être éveillé et mis en action, si ce n'est pas des objets qui frappent nos sens et qui d'une part produisent par eux-mêmes des représentations, et d'autre part, mettent en mouvements notre faculté intellectuelle, afin qu'elle compare, lie, ou sépare ces représentations et travaille ainsi la matière brute des impressions sensibles pour en tirer une connaisance des objets, celle qu'on nomme l'expérience ? Ainsi, chronologiquement aucune connaissance ne précède en nous l'expérience et c'est avec elle que toutes commencent. Mais si toute notre connaissance débute avec l'expérience, cela ne prouve pas qu'elles dérivent toutes de l'expérience, car il se pourrait bien que même notre connaissance par expérience fut un composé de ce que nous recevons des impressions sensibles, et de ce que notre propre pouvoir de connaître (simplement ancré par des impressions sensibles) produit de lui-même, addition que nous ne distinguons pas de la matière première jusqu'à ce que notre attention y est été portée par un long exercice qui nous est appris à s'en séparer. J'ai besoin de vous pour l'étude ordonnée du texte. Je ne vous demande pas de me faire l'étude complète du texte mais de me le "traduire"... afin d'en dégager l'intérêt philosophique. (dégager les grandes idées de l'auteur et trouver des arguments) Merci beaucoup pour votre aide précieuse. JEREMY |
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