"Il n' y a point d'homme dans le monde. J'ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc..., je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être Persan : mis quant à l'homme, je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie; s'il existe c'est bien à mon insu. (...) Tous les peuples connus ont été heureux et puissants à mesure qu'ils ont obéi plus fidèlement à cette raison nationale qui n'est autre que l'anéantissement des dogmes nationaux, c'est-à-dire des préjugés utiles." (J. de Maistre, 1797, Considérations sur la France) Dans sa phrase j'ai l'impression que l'auteur se contredit.On peut retenir une idée universaliste qui part d'une utopie qui considère l'homme en général, comme élément individuel d'une entité qui serait l'humanité. J. de Maistre ironiserait sur cet universalisme utopique dans sa première parti. De fait l'homme abstrait, l'homme universel, l'Humanité avec un grand "H" n'existerait pas. L'auteur refuse l'idée universaliste des valeurs républicaine. Si les hommes sont essentielement différent, pourquoi relèveraient t'ils du même statut, pourquoi bénéficiraient ils des mêmes droits? L'auteur soulève le problème de la complexité, du pluralisme de la société. J'ai du mal à cerner l'expression "préjugés utiles" dans sa phrase et elle parait importante dans le texte. |
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