Bonjour, C' est ma premiére fois sur votre site. La philo. n'est pas mon point fort .Je viens de faire cette dissert. de bac série L . Je passe la philo. dans le cadre du DAEU, mon examen est pour trés bientôt. Pourriez vous me donner une note pour que je me fasse une idée précise. Le fichier est en piéce jointe sous Word pour plus de lisibilité. à bientot, johan. La morale peut-elle se définir comme l’art d’être heureux ? La morale peut se définir par les règles qu’ordonne la société pour parvenir au souverain bien. En ce sens, elle peut être comprise comme étant une technique, un art d’atteindre un idéal. Le bonheur quant à lui est l’idéal tel que chacun peut se le représenter. Pourtant, les règles sont ressenties par l’individu comme des interdictions, des obligations, et il ne semble pas évident de se représenter une vie heureuse comme une série de contraintes. Cependant, une société sans contrainte serait-elle viable ? La question se pose donc de savoir si les contraintes individuelles permettent d’accéder à un idéal universel. Au premier abord, il semble que la morale soit contraignante. Si une vie heureuse est une vie dans laquelle chacun fait ce qu’il veut et si la morale interdit ou oblige à faire ce que veut la morale, alors celle-ci est une contrainte. Cela suppose que la morale n’est pas le fait de l’individu mais une contrainte extérieure qui n’émane pas de sa raison. La raison étant universelle et la morale étant ce qui par la raison permet d’atteindre le souverain bien, l’individu qui ne se soumet pas à la loi morale est nécessairement fou ou passionné. De sorte que seul ceux la peuvent être contraints par la loi morale. Cependant, la loi morale peut être le fruit d’une erreur de jugement, comme le rapporte Arendt lors du procès d’Eichmann à Jérusalem. Cet homme qui organisait les déportations de juifs pensait se conduire selon la morale de Kant. La morale comme principe universel est donc subjective et peut conduire au malheur. Cependant, la finalité de l’impératif catégorique était il de rendre heureux ? Kant nous dit qu’il nous en rend simplement digne. De sorte que le bonheur ne serait qu’hypothétique .Ne peut on pas alors émettre l’hypothèse d’un bonheur singulier ? Pour Epicure, l’éthique consiste à vivre selon les règles du strict nécessaire. Un bonheur ascétique donc, qui conduit par l’ataraxie de l’âme à vivre « comme un dieu parmis les hommes ». Ainsi l’éthique serait la règle que chacun s’impose à soi même pour parvenir à son but. A cette condition, elle ne peut donc être une contrainte .L’éthique peut se définir comme l’art d’être heureux. Mais par la morale, on entend donner une dimension universelle à l’éthique alors que la morale d’Epicure l’a conduit à s’isoler des Athéniens. Peut on exiger une morale ascétique de l’humanité ? La morale ne doit pas être contingente et doit satisfaire le plus grand nombre pour parvenir à ses fins. Ainsi, il semble préférable d’énoncer l’impératif catégorique « tu ne tueras point » plutôt que le contraire. De cette manière, un « darwinisme social » exclura ceux qui ne veulent pas de la loi morale et mécaniquement la loi deviendra la seule loi et conduira à une ataraxie de la société. La morale est donc un outil qui en postulant un lien entre le bonheur et la loi doit permettre à terme le bonheur universel tel que le définit Epicure. Il nous a d’abord semblé que la morale était une contrainte, obstacle au bonheur, puis nous avons montré que les contraintes étaient la condition d’une vie heureuse, ce qui nous a conduit à admettre que l’éthique Epicurienne était transposable à la société et peut se substituer à la morale. Il est donc établi que la morale peut se définir comme l’art d’être heureux. Cette réponse nous amène à se demander si une telle définition du bonheur reste compatible avec la liberté.
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