bonjour pouvez vous m aider a faire ce texte argumentatif car je n ai aucune idee.MErci sujet:Les romanciers du 19 s partagent ils l aconception de marie d agoult sur la condition feminine?vous vous appuierez sur des exemples precis. "Les lois qui retiennent le sexe féminin dans l'asservissement mental l'infériorité sont des lois inintelligentes, restes de la barbarie. La femme, qui, par suite de ces lois, est demeurée astreinte à un régime mental inférieur, n'a pu être épouse et mère quIiimpàrfaitement. Des maux incalculables sont nés de cette erreur fondamentale. L'hypocrisie et déloyauté dans la société, l'aridité de la vie, la désolation du mariage et jusqu'à l'appauvrissement des races, en sont les conséquences funestes. Dans l'état de choses encore subsistant, malgré tous les progrès accomplis, rien n'est encore réglé ; tout demeure arbitraire, inconséquent ; tout est hasard. La destinée des femmes varie autant que peut varier le caprice d'un individu, contenu, il vrai, par la douceur des moeurs, mais en dernier ressort maitre absolu ; et le plus souvent l'homme, qui ne devrait avoir que des rapports d'égalité avec sa compagne, demeure dans des rapports de supériorité qui faussent les indications de la nature. La loi et les coutumes ne lui donnent, suivant le rang qu'il occupe dans la hiérarchie sociale, qu'une servante utile ou une esclave gracieuse ; il en résulte que ses devoirs envers elle participent plus de la paternité que de la fraternité ou conjugalité. La femme, dix-huit siècles après la venue du Christ, montre encore tous les vices de l'esclave et tous les défauts de l'enfant : l'esprit de vengeances et de mensonge, dans les classes inférieures dans les rangs élevés de la société, une mobilité impérieuse, des goûts frivoles, des caprices cruels ; partout la perfidie. Rien de plus contraire à la noble paix de l'union conjugale et a la sécurité de la paternité, qui reposent entièrement sur la loyauté de l'épouse. Mais le mai aujourd'hui est si enraciné, qu'il faudra la volonté constante de plusieurs générations, e t-être, pour que la femme soit rendue à sa déstination naturelle dans l '-association humaine et n'annonce encore parmi nous que cette volonté soit sérieuse. Quelques protesta- tions isolées que 'très pieu `e nous ont voulu entendre, quelques dithyrambes admirésQoubliés aussitôt, d'illustres exemples qu'on affecte de trouver dan- gereux, ont servi de texte aux conversations des oisifs ; mais les hommes de pensée et d'action, les philosophes et les politiques, ceux qui mènent l'opinion et qui changent les lois, n'ont point daigne 'méditer une question à laquelle semble s'être attaché, en France surtout, je ne sais quel ridicule qui suffit 'à effaroucher les plus braves et semble devoir juger en dernier ressort ce grave problème auquel est attaché tout l'avenir de la société. Rien n'est plus neglige ou pllus inconsidérément dirigé que l'éducation des femmes. que veut-on . je doute qû' on lé sache bien: Que,doit- on vouloir selon la raison ? Que doit-on faire selon le préjugé ? Dans l'impossibilité d'accorder ces deux puissances irréconciliables, on laisse tout au hasard : on ne donne point d'armes aux caractères forts que a lutte ennoblirait ; on livre les faibles sans o défense à toutes les vicissitudes de la destinée. Seulement on est tombé d'accord pour exiger de toutes les femmes, systématiquement, aveuglément, sans égard aux radicales dissemblances de sature, deux vertus négatives, la chasteté et la résignation, moyennant quoi on les tient quitte du reste. Mais, comme nulle vertu ne se peut soutenir seule, sans l'assistance des autres 19 surtout sans l'ac 5 quiescement de la raison, il advient que chez 1 plupart la résignation tourne en hypocrisie, la chasteté en hauteur acariatre , et qu en pensant assurer la tranquillité des familles, on y a jeté un ferment de désunion, de trouble et de malheur." " |
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