J’ai un sujet d’argumentation à faire pour jeudi, et j’aurais aimé avoir de l’aide. En fait, on avait au choix trois sujets , et là, on doit obligatoirement faire le sujet qu’on ne fait jms d’habitude, et dc pour moi c’est le suivant parce que mes deux derniers devoirs étaient des dissertations, et que je suis plutôt à l’aise pour le commentaire égalemen ; mais comme pour le bac, il ne faut pas choisir à l’avance…. Voici le texte et les questions. Question de légitimité : si l’architecte a des propositions à faire, c’est d’abord sur la ville, son domaine d’intervention naturel, qu’il peut les formuler. D’autant qu’en la matière, l’étendue des dégâts est considérable. La ville, symbole de malaises sociaux, de phénomènes d’exclusion. les mutations économiques ont laissé partout des plaies ouvertes, des friches désespérantes, tandis que les crises démographiques des dernières décennies ont légué ces banlieues-dortoirs qui matérialisent, sur les cartes, ce qui reste de la notion de classe sociales. C’est un comble : nous avons été les premiers à pouvoir construire des villes –les villes de Pompéi témoignent clairement de cette maîtrise – et ce savoir-faire nous a échappé. Plusieurs facteurs se sont conjugués pour ruiner aisi notre patrimoine urbain : l’urgence des questions de logement, la spéculation, le manque de politique globale, mais aussi la haine que les architectes eux-mêmes ont voue à la ville. Celle-ci s’est manifestée au milieu de ce siècle par le refus d’introduire une continuité urbaine. Les rues, les places, ont été abandonnées au profit d’unités d’habitation juxtaposées les unes aux autres. On connaît le résultat : des barres de bétons séparées par des espaces verts vite transformés en parking ou en terrains vagues. Comme l’activité commerciale se concentrait, dans le même temps, dans qq centres hypertrophiés, le vas de ces immeubles s’est trouvé déserté, sans boutiques ni magasins. La ville a cessé d’être un lieu de rencontre pour devenir le simple tracé de voies de communication. Les autoroutes ne se sont plus arrêtées à l’entrée des agglomérations, mais les ont traversées, déchirées. Les architectes ayant renoncé à construire la ville, celle-ci s’est trouvée aux mains des promoteurs, puis, après le lancement du programme de villes nouvelles, aux mains des urbanistes. Ces deniers ont alors raisonné en ingénieurs ; ils ont étudié les différentes fonctions de la ville (industries, logements, loisirs, commerce…), puis l’ont quadrillée en secteurs. Compte tenu du relief, des infrastructures routières et autoroutières, ils ont réparti les fonctions qu’ils avaient préalablement isolées. Résultat : même lorsque l’on crée, à Cergy-Pontoise(1) par exemple, deux ou trois places, dont la situation a été rationnellement décidée, les gens ne se promènent pas, ne retrouvent pas de vie communautaire (…). L’Europe est pourtant capable de mieux faire. Il faut pour le comprendre se reporter à la célèbre définition de la ville donnée par Alberti (2),à la Renaissance. Elle présente pour lui les même caractéristiques qu’une maison : une ou plusieurs entrées, matérialisées par des portes, des arcs, ou simplement des signes distinctifs : des couloirs, qui permettent de se déplacer d’une pièce à l’autre et de distribuer les différents espaces : ce sont les rues ; des salles de séjour, enfin, qui correspondent aux places publiques. Au-delà de la métaphore, cette définition de la ville révèle une conception fondamentale : il n’y a entre la maison et la ville qu’une différence de degré, d’éléments à prendre en compte. Pour l’architecte, la démarche de créations reste donc la même. Cela signifie que remplir un programme, répartir des fonctions n’épuise pas don activité. Tout comme ne l’épuise pas, à l’échelle d’un seul édifice, la mise en place d’escaliers et de cages d’ascenseurs. Il faut revenir à une discipline développée à la Renaissance : le dessin de la ville. Elle permet en effet d’envisager la création d’un tissu urbain selon des critères proprement architecturaux, cad spatiaux. On peut, sur le papier, dessiner des angles, des figures, des perspectives, allonger des axes, ou au contraires les infléchir. On parvient ainsi à découvrir des systèmes d’organisation autrement plus complexes que la trame orthogonale de New-York. Paris, ville dessinée tout au long de l’histoire, peut par exemple se lire comme un tissu réparti autour d’un axe sinueux, la Seine. Perpendiculairement à cet axe, des esplanade introduisent une rythmique : la Concorde, le Trocadéro, les Invalides. De ces esplanades partent à leur tour de rues et des avenues qui forment un réseau très cohérent. Rendre donc, la ville aux architectes. (1) Cergy Pontoise : ville nouvelle, proche de Paris, dt la création a été décidée en 1965. (2) Alberto : humaniste italien (1404-1472), auteur de nbreux traités dt les plus célèbres portent dur l’architecture. Questions 1 Reformulez la thèse de l’auteur 2 Dégagez les étapes de l’argumentation 3 Expliquez le sens des expressions « continuité urbaine » et « introduisent une ryttmique ». Comment s’intègrent-elles au raisonnement de l’auteur ? 4 Commentez l Le sujet d’écriture porte sur la ville : est-elle encore un lieu de rencontre, ou n’est-elle plus que le simple tracé de voie de communication ? Outre son rôle politique, quelles st ses autres fcts ? Et pq pouvons-nous dire qu’elle est parfois réduite à n’être que le carrefour des gds axes de communication ? En quoi la ville a-t-elle une fct sociale ? Je pense que la ville a une fonction économique avec les gds centres commerciaux, ms également un rôle culturel avec ses musées, son patrimoine. Paris est la capitale la plus visitée au monde, c’est donc un lieu de rencontre entre différents individus. Je sais, je m’y prends vraiment tard, mais c’est que je n’arrivais pas à me connecter sur le site, donc si vous pouviez m’aider, c’est vraiment très urgen. J’aimerais avoir des élmts de réponse pour demain matin s’il vous plaît Dans la mesure du possible, bien entendu. Merci beaucoup. " |
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