TEXTE 3 : de l'art de nettoyer un cerveau proprement On a pour personnage une élève très sotte et un professeur lubrique. L'élève est en danger et à la fin de la leçon de maths la bonne interviendra de nouveau avertie du changement d'attitude par une phrase ambiguë. Le raisonnement inductif et déductif, l'un part du général pour aller au particulier et l'autre l'inverse. On peut relever un jeu de mots avec compter, ce qui compte, sens de polysémie : expression à double sens ou à une nouvelle technique amoureuse, humour lourd. Après la servilité on a à faire à une formule polie avec une redondance, répétition. Le professeur détruit la confiance que l'élève avait dans ses compétences prodigieuses. Il peut alors lui dire des absurdités. La mémoire nuit au raisonnement mathématiques. La bonne écoute à la porte comme dans la comédie. Elle a entendu la formule ambiguë et l'escalade de la violence a commencé. L'élève est soumise et répond par oui ou par non, ce sont ses seules réponses après le lavage de cerveau qu'elle vient de subir. Celui qui apprend par cœur ne comprend pas forcément ce qui l'apprend. or en maths il faut comprendre le raisonnement car il est logique. On doit pouvoir le retrouver. Texte 4 : La montée dramatique devient plus sensible. Dans cette scène les interventions de la bonne se font plus pressantes. Les interventions de la bonne sont incompréhensibles pour l'élève que l'auteur qualifie de bête. Pour le public ces avertissements sont comiques et c'est leurs caractères répétitifs qui révèlent le danger. Le grade le plus élevé est le doctorat délivré par l'université. Le professeur et la bonne forment un couple dans la pièce au sens mécanique. Ensuite ils sont un homme et une femme unie par des intérêts communs, le maître et la servante. D'un point de vue psychologique le prof. Qui s'est trouvé bloqué à cause du langage dans sa leçon arithmétique. La bonne met le prof. En garde elle le supplie sans préciser la cause de son attitude. Elle annonce le malheur sans pouvoir l'empêcher, en même temps elle reste un personnage enfantin. Le comportement est de + en + mécanique et passif. Son étonnement ne va pas jusqu'à la curiosité lorsque la bonne affirme son oracle. Le rôle des allitérations et des assonances, la cocasserie des je sur le langage aboutit à la dévalorisation de l'enseignant. Le professeur est indifférent aux questions de l'élève, il est préoccupé par autre chose. Le passage du sens figuré au sens propre donne lieu à des explications absurdes. Nous arrivons au dénouement de la religion, au nazisme. Les didascalies sont identiques au début et à la fin, un je dramatique elle lui attache le brassard, coq à l'âne. Interprétation : L'action recommence au début après le départ du professeur et de la bonne avec le cadavre. Les personnages vivent un événement monstrueux, ce ne sont pas les paroles qui le révèlent mais le je. La bonne avait joué le rôle d'opposant, elle se révèle complice. L'absurde poussé à l'extrême : le lui faites pas de mal, elle n'a pas payé sa leçon. |
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