Un grand merci, pour l'aide que j'ai dejà reçu. C'est encore le meme poème, Pierre Coran, Orage. ( Pierre Coran est né en 1934 à Mons en Belgique. Professeur de littérature au Conservatoire Royal de Mons, il est aussi poète, romancier. Ses élèves estimant injuste qu’il n’écrive que pour les adultes amènent Pierre Coran à composer des poésies et des contes pour enfants, vocation, devenue prioritaire, qui se poursuit aujourd’hui avec la parution de nombreux albums, traduits dans une douzaine de pays.) La plui me mouille, La plui me single Sa pattemouille Sort ses épingles. Il pleut du vent Et des éclaires. Un zèbre blanc Strie la lumière. La plui se rouille Et se dégligue. Sa pattemouille Perd ses épingles. Sous le ciel veuf D'un soleil mort, Je me sens neuf Comme une aurore On me demande en quelques lignes de donner mes premières impresssion, rèaction, remarques à la lecture de ce poème: ....il s'agit de l'effet de cet orage sur le poète, car tout est présenté par le biais d'une subjectivité. La tempête n'est pas constante,la plui "cinge" le poète, "griffe" son visage, avec ses épingles. L'orage devienne violente avec des éclaires, puis elle se calme "déglinge". Elle agit sur le personnage, elle le transforme. On note dans ce poème un rapport singulier à la Nature et à la violence des éléments naturels qui n'ont rien d'effrayant, mais qui "lavent" en quelque sorte le poète : ce dernier face à une image qui pourrait sembler désespérante (le ciel veuf d'un soleil mort) se trouve régénéré (neuf) : ce poème aurait sans doute à voir avec l'enfance, la capacité à retrouver une jeunesse, une enfance de la sensation et d'une présence au monde (pourtant hostile).... La composition de poème est progressive, d'abort la plui qui "mouille" après "il pleut du vent, puis "elle se "rouille" et "perd ses épingles". L'orage était violent, la nature est encore en pleure, mais se calme et se renouvelle. Après d'une orage dans notre vie nous pouvons recommencer, et repartir de zéro. Quelques images significatives:"Un zébre blac strie la lumière". "Sous le ciel veuf d'un soleil mort." |
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