Merçi de me corriger ce devoir. J'ai beaucoup de lacunes et je compte sur vous pour me guider.(ex: j'ai du mal à faire les transitions d'un paragraphe à l'autre) Vous présenterez un commentaire composé du texte suivant. Ne perdez pas de vue qu’il s’agit d’un texte théâtrale, fait pour être joué et non lu. Vous prêterez la plus grande attention à l’analyse des éléments comiques. AMPHITRYON Achevons. As-tu vu ma femme ? SOSIE Non AMPHITRYON Pourquoi ? SOSIE Par une raison assez forte AMPHITRYON Qui t’as fait y manquer, maraud ? explique-toi. SOSIE Faut-t-il répéter cent fois de même sorte ? Moi, vous dis-je, ce moi plus robuste que moi, Ce moi qui s’est de force emparé de la porte, Ce moi qui m’a fait filer doux, Ce moi qui le seul moi veut être, Ce moi vaillant, dont le courroux Au moi poltron s’est fait connaître, Enfin, ce moi qui suis chez nous, Ce moi qui s’est montré mon maître, Ce moi qui m’a roué de coups AMPHITRYON Il faut que ce matin, à force de trop boire, Il se soit troublé le cerveau. SOSIE Je veux être pendu si j’ai bu que de l’eau : A mon serment on peut m’en croire. AMPHITRYON Il faut donc qu’au sommeil tes sens se soient portés ? Et que songe fâcheux, dans ses confus mystères, T’ai fait voir toutes les chimères Dont tu me fais des vérités ? Acte II, scène 1, v. 806-828 Molière était un grand homme de théâtre et il était aussi un orateur, un acteur et un metteur en scène. Sa pièce Amphitryon est une comédie inspiré de Plaute où il traite avec humour et poésie un thème majeur de la mythologie grecque (allégorie à la gloire des amours extraconjugales de Louis XIV ). Ce texte qui nous est soumis à l’étude est tiré de l’acte II, scène 1, v. 806-828 et traduit une querelle entre Amphitryon et Sosie qui renouvelle ses plaintes et conte sa mésaventure à son maître incrédule. De ce dialogue, j’étudierai les procédés comiques dont Molière a recours ainsi que l’étude de la versification. Cette lecture crée un comique de répétition dont Molière à recours. Répétition des mots qui permet aux acteurs des effets et suggère comiquement l’obsession dont un héros peut-être habité. On le retrouve dans les vers 811-820 où Sosie traduit l’impossibilité obsessionnel de se débarrasser de ce double mystérieux. Il lui est incapable de dénommer cette autre qu’il surnomme « moi ». La vertu comique est toujours liés au jeu des doubles et Molière traduit avec virtuosité l’état de Sosie ne sachant plus à quel « moi » s’en tenir. Il donne d’impression de côtoyer la folie. Ce qui désigne un comique de mœurs sous le thème de l’aliénation (rôle donner au valet). On assiste donc à un dédoublement psychologique dans l’esprit de Sosie qui parle également de « moi vaillant » et de « moi poltron ». Dans ce dialogue on retrouve les deux rythmes de base : l’alexandrin et l’octosyllabe marquant l’appartenance à la tradition et à la régularité. Molière a recours aux vers libres où la rime adopte diverse combinaisons. vers 809-812 : vers en alexandrin à rimes croisées vers 813-820 : vers en octosyllabe à rimes croisées vers 821-824 : réplique donnée sous forme de quatrain fait d’octosyllabe et d’alexandrin à rimes ambrassées. Vers 825-828 : quatrain à rimes croisées fait d’octosyllabe et d’alexandrin. De ses quelques vers on tire un pur plaisir grâce au jeu du double qui est définie par le caractère comique de Sosie et d’où découle le charme de la poésie de Molière. Comme il est d’usage dans les tragédies et les grandes comédies classiques, Molière nous montre à travers ses quelques vers qu’il a su resté fidèle à la tradition |
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