Bonjour, j'ai un commentaire composé à faire sur le chap 4, livre 2 "Tormentum Belli" dans 93 de Hugo. De "une des caronades de la batterie" à " sur un tremblement de terre". Je vous soumets ici le plan détaillé de mon commentaire. J'aimerais avoir vos critiques sachant que dans une précédente question, vous me répondiez qu'il ne s'agissait pas d'un récit mais d'un texte didactique et qu'il n'y a avait pas de tragique dans le passage. Mais je ne vois pas où je pourrais replacer cela, ce qu'il faut que je retire ou au contraire les points qui devraient être plus développés. C'est pour cela que je me permets de vous donner mon plan dans son intégralité. Merci pour tous les conseils et les remarques que vous pourrez m'apporter. PLAN: I. L'INSCRIPTION ROMANESQUE DANS UN RECIT HISTORIQUE A. La dimension romanesque : les différents topoï a) Une intrigue ouverte - Hugo ménage le suspense - Une structure-type - L'objet devient le personnage b) Les indications spatio-temporels - Un lieu symbolique : la mer - La durée des événements et le rythme du récit B. L'épisode de la caronade : une fonction narrative a) Le déroulement de l'action - une temporamité spécifique - de nombreux verbes d'action - un mode de narration rétrospectif b) Le statut du narrateur ou la voix du récit - un récit à la troisième personne - la présence du narrateur : la focalisation interne - l'apostrophe du narrateur au lecteur C. Hugo et l'art de la description a) Présentation et attribution de l'objet - Le mode présentatif est omniprésent - les verbes et les adjectifs attributifs b) les fonctions de cette description - une fonction narrative - une fonction symbolique et métaphorique II. UN RECIT AUX MULTIPLES TONALITES A. Le caractère épique narre l'Histoire a) L'amplication - hyperbole - gradations - superlatifs b) la simplification - le récit épique s'organise autour de symboles B. La vision dramatique du canon déchaîné a) Une action tendue - la violence des événements - la multiplication des actions - le suspense b) la dramatisation du récit - les coups de theâtre et un rythme fait de tension et d'accélération - une écriture mimétique : phrases segmentées, les modalités émotives C. Une scène tragique a) "la conscience du condamné qui va au supplice" - la détresse de l'humain face à la machine - l'homme prend conscience des forces qui le dominent et l'écrasent b) le lexique de la fatalité et du desespoir - le vocabulaire de la mort - la fatalité : une action et un temps limités III. FACE A LA "BETE SURNATURELLE", L'IMPUISSANCE DE L'HOMME A. La valeur symbolique et métaphysique du canon a) le symbolisme - une description hors-norme : l'assimilation à une bête, un monstre, un orage dévastateur - le combat entre l'homme et la matière b) la portée métaphysique, fantastique - le côté surnaturel de la caronade désamarrée - une bête aux facultés humaines : l'animisation de la matière B. La métaphore de la violence guerrière a) le procédé de retournement chez Hugo - l'univers de la guerre : tout peut se transformer - l'inversion de la monstruosité - l'homme devient esclave de sa crétion b) la liberté vs l'esclavage - l'idée de vengeance : la bête devient soldat - la rébellion contre son créateur C. L'impuissance humaine face à ce "bloc forcené" a) un récit peu structuré : résultat de l'impuissance - un récit ininterrompu - peu de connecteurs logiques, beaucoup d'oxymores - la ponctuation et les adverbes interrogateurs b) l'ivresse verbale comme conséquence de la peur humaine - le déchaînement de la langue - le balancement syntaxique - la surabondance des adjectifs et d'un vocabulaire spécifique |
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