Joachim Du Bellay, Les Regrets XLVIII O combien est heureux, qui n'est contraint de feindre Ce que la vérité le contraint de penser, Et à qui le respect d'un qu'on n'ose offenser, Ne peut la liberté de sa plume contraindre! Las pourquoi de ce noeud sens-je la mienne étreindre, Quand mes jusres regrets je cuide commencer? Et pourquoi ne se peut mon âme dispenser De ne sentir son mal, ou de s'en pouvoir plaindre? On me donne la gêne, et si n'ose crier, On me voit tourmenter, et si n'ose prier QU'on ait pitié de moi. O peine trop sujette! Il n'est feu si ardent, qu'un feu qui est enclos, Il n'est si fâcheux mal, qu'un mal qui tient à l'os, Et n'est si grand' douleur, qu'une douleur muette. J'ai besoin d'aide pour le commentaire de ce poeme que je trouve particulierement difficile! J'ai compris le sens du poeme: il s'agit de la souffrance du poete due a l'incapacite d'exprimer la peine qu'il ressent. Je serai reconnaissante si vous me donnez des pistes de lecture qui me permettront de comprendre la profondeur du poeme et de trouver des axes de lecture. Merci, Maya |
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