Bonjour, je suis en 2nde et j'aimerais avoir de l'aide pour faire mon commentaire de texte sur le phase n°4 du conte Peau d'Ane.J'ai du mal a trouver les mots-clefs et le plan du conte.Je sais que ce site internet est fait seulement pour des questions mais s'il vous plaît aider moi! Merci d'avance. La phase n°4 est : De mille chagrins l'âme pleine, Elle alla trouver sa Marraine, Loin, dans une grotte à l'écart De Nacre et de Corail richement étoffée. C'était une admirable Fée Qui n'eut jamais de pareille en son Art. Il n'est pas besoin qu'on vous die Ce qu'était une Fée en ces bienheureux temps; Car je suis sûr que votre Mie Vous l'aura dit dès vos plus jeunes ans. Je sais, dit-elle, en voyant la Princesse, Ce qui vous fait venir ici, Je sais de votre coeur la profonde tristesse; Mais avec moi n'ayez plus de souci. Il n'est rien qui vous puisse nuire Pourvu qu'à mes conseils vous vous laissiez conduire. Votre Père, il est vrai, voudrait vous épouser; Ecouter sa folle demande Serait une faute bien grande, Mais sans le contredire on le peut refuser. Dites-lui qu'il faut qu'il vous donne Pour rendre vos désirs contents, Avant qu'à son amour votre coeur s'abandonne, Une Robe qui soit de la couleur du Temps; Malgré tout son pouvoir et toute sa richesse, Quoique le Ciel en tout favorise ses voeux, Il ne pourra jamais accomplir sa promesse. Aussitôt la jeune Princesse L'alla dire en tremblant à son Père amoureux Qui dans le moment fit entendre Aux Tailleurs les plus importants Que s'ils ne lui faisaient, sans trop le faire attendre, Une Robe qui fût de la couleur du Temps, Ils pouvaient s'assurer qu'il les ferait tous pendre. Le second jour ne luisait pas encor Qu'on apporta la Robe désirée; Le plus beau bleu de l'Empyrée N'est pas, lorsqu'il est ceint de gros nuage d'or D'une couleur plus azurée. De joie et de douleur l'Infante pénétrée Ne sait que dire ni comment Se dérober à son engagement. Princesse, demandez-en une, Lui dit sa Marraine tout bas, Qui plus brillante et moins commune, Soit de la couleur de la Lune. Il ne vous la donnera pas. À peine la Princesse en eut fait la demande Que le Roi dit à son Brodeur: Que l'astre de la Nuit n'ait pas plus de splendeur Et que dans quatre jours sans faute on me la rende. Le riche habillement fut fait au jour marqué, Tel que le Roi s'en était expliqué. Dans les Cieux où la Nuit a déployé ses voiles, La Lune est moins pompeuse en sa robe d'argent Lors même qu'au milieu de son cours diligent Sa plus vive clarté fait pâlir les étoiles. La Princesse admirant ce merveilleux habit, Était à consentir presque délibérée; Mais par sa Marraine inspirée, Au Prince amoureux elle dit: Je ne saurais être contente Que je n'aie une Robe encore plus brillante Et de la couleur du Soleil. Le Prince qui l'aimait d'un amour sans pareil, Fit venir aussitôt un riche Lapidaire Et lui commanda de la faire D'un superbe tissu d'or et de diamants, Disant que s'il manquait à le bien satisfaire, Il le ferait mourir au milieu des tourments. Le Prince fut exempt de s'en donner la peine, Car l'ouvrier industrieux, Avant la fin de la semaine, Fit apporter l'ouvrage précieux, Si beau, si vif, si radieux, Que le blond Amant de Clymène Lorsque sur la voûte des Cieux Dans son char d'or il se promène, D'un plus brillant éclat n'éblouit pas les yeux. L'Infante que ces dons achèvent de confondre, À son Père, à son Roi ne sait plus que répondre. Sa Marraine aussitôt la prenant par la main: Il ne faut pas, lui dit-elle à l'oreille, Demeurer en si beau chemin; Est-ce une si grande merveille Que tous ces dons que vous en recevez, Tant qu'il aura l'âne que vous savez, Qui d'écus d'or sans cesse emplit sa bourse? Demandez-lui la peau de ce rare Animal. Comme il est toute sa ressource, Vous ne l'obtiendrez pas, ou je raisonne mal. Cette Fée était bien savante, Et cependant elle ignorait encor Que l'amour violent pourvu qu'on le contente, Compte pour rien l'argent et l'or; La peau fut galamment aussitôt accordée Que l'Infante l'eut demandée. Cette Peau quand on l'apporta Terriblement l'épouvanta Et la fit de son sort amèrement se plaindre. Sa Marraine survint et lui représenta Que quand on fait le bien on ne doit jamais craindre: Qu'il faut laisser penser au Roi Qu'elle est tout à fait disposée À subir avec lui la conjugale Loi, Mais qu'au même moment, seule et bien déguisée, Il faut qu'elle s'en aille en quelque État lointain Pour éviter un mal si proche et si certain. Voici, poursuivit-elle, une grande cassette Où nous mettrons tous vos habits, Votre miroir votre toilette, Vos diamants et vos rubis. Je vous donne encor ma Baguette; En la tenant en votre main, La cassette suivra votre même chemin Toujours sous la Terre cachée; Et lorsque vous voudrez l'ouvrir, À peine mon bâton la Terre aura touchée Qu'aussitôt à vos yeux elle viendra s'offrir. Pour vous rendre méconnaissable, La dépouille de l'âne est un masque admirable. Cachez-vous bien dans cette peau, On ne croira jamais, tant elle est effroyable, Qu'elle renferme rien de beau. Donc voila si vous pouviez m'aider a trouver les mots-clefs et le plan je vous en seriez très reconnaisant. Merci d'avance. |
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