merci pour votre réponse, voici donc le sujet tel qu'il nous a été donné : Dans son essai critique "sur Racine", Roland BARTHES qualifie Bérénice de "tragédie de l'aphasie", Jean STAORBINSKI quant à lui souligne dans "L'oeil vivant" que "dans le théâtre français classique et singulièrement chez Racine, les gestes tendent à disparaître au profit du langage dit-on il faut ajouter au profit du regard. Si les personnages ne s'étreignent ni ne se frappent sur scène, en revanche, ils se voient. les scènes chez Racine sont des "entrevues". Les personnes du drame se parlent et s'entre-regardent mais les regards échangés ont valeur d'étreinte et de blessure. Ils disent tout ce que les autres gestes eussent dit avec ce privilège au surplus de porter au-delà, d'aller plus profond, d'alarmer plus vivement. Ils troublent les âmes. Une contrainte esthétique devient ainsi moyen d'expression..." Vous analyserez avec soin et discuterez ces affirmations en vous aidant de votre lecture de Bérénice et éventuellement d'autres pièces de Racine. Vous n'omettrez pas d'envisager les conséquences dramaturgiques que l'on peut tirer de cette double approche. merci pour votre aide |
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