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Francais (college, lycee) > sujets expliqués - 19/04/2010 - correction

Commentaire littéraire les misérables ii, iii, v

 
Bonjour, j'ai un commentaire à rédiger sur un extrait des Misérables, la petite toute seule. Voici l'extrait:

(Cosette, âgée de huit ans, a été envoyée de nuit remplir un seau d’eau à une source située en plein bois, loin de toute habitation.)

Au dessus de sa tête, le ciel était couvert de vastes nuages noirs qui étaient comme des pans de fumée. Le tragique masque de l’ombre semblait se pencher vaguement sur cet enfant.
L’enfant regardait l’étoile d’un oeil égaré cette grosse étoile qu’elle ne connaissait pas et qui lui faisait peur. La planète, en effet, était en ce moment tout près de l’horizon et traversait une épaisse couche de brume qui lui donnait une rougeur horrible. La brume, lugubrement empourprée, élargissait l’astre.
On eût dit une plaie lumineuse.
Un vent froid soufflait de la plaine. Le bois était ténébreux, sans aucun froissement de feuilles, sans aucune de ces vagues et fraîches lueurs de l’été. De grands branchages s’y dressaient affreusement. Des buissons chétifs et difformes sifflaient dans les clairières. Les hautes herbes fourmillaient sous la bise comme des anguilles. Les ronces se tordaient comme de longs bras armés de griffes cherchant à prendre des proies : quelques bruyères sèches, chassées par le vent, passaient rapidement et avaient l’air de s’enfuir avec épouvante devant quelque chose qui arrivait. De tous côtés il y avait des étendues lugubres.
L’obscurité est vertigineuse. Il faut à l’homme de la clarté. Quiconque s’enfonce dans le contraire du jour se sent le coeur serré. Quand l’oeil voit noir, l’esprit voit trouble. Dans l’éclipse, dans la nuit, dans l’opacité fuligineuse, il y a de l’anxiété, même pour les plus forts. Nul ne marche seul la nuit dans la forêt sans tremblement... On éprouve quelque chose de hideux comme si l’âme s’amalgamait à l’ombre.
Cette pénétration des ténèbres est inexprimablement sinistre dans un enfant.

Il me faut trouver une probélamtique et ensuite faire un plan. Je bloque sur la problématique car je ne sais pas si l'auteur veut montrer la peur du noir ou dénoncer la maltraitance de Cosette. Je pense que c'est plutot la 1ere proposition, mais mon plan est incomplet:
I la description
II Comment l'auteur transforme-t-il la marche en foret en une entrée dans un monde terrifiant
III (je n'ai pas trop d'idées...)
Ma prof veut qu'on réalise un plan en trois parties. Merci beaucoup
 
 

...

 
 

Bonjour, voila le travail que j'ai réalisé sur le commentaire.
Comme problématique j'ai mis: par quels procédés l'auteur montre-t-il l'atrophie de l'enfant?

I Description de la foret: j'ai mis que l'auteur utilisait l'imparfait, beaucoup d'adjectifs pour que le lecteur puisse imaginer le lieu. Que la narration était faite par un narrateur interne (mais j'hésitais entre omnicient).J'ai également dit que le rythme du récit était rapide mais que Cosette semblait avancer lentement, les verbes de mouvement le confirment. Que la description suivait le regard de Cosette et que les allitérations en [f] par exemple, servaient à reproduire les bruits de la foret, comme pour donner un effet de réel.

II La vision du lieu peu réaliste par la fillette: avec le registre fantastique, tous les champs lexicaux, les personnifications, hyperboles, périphrase qui montrent la fragilité de Cosette qui croit que la foret est vivante et qu'elle peut lui faire mal. De plus, la foret devient de plus en plus noire ce qui accentue l'effet d'iréel.

III La détresse de la fillette: j'ai mis que Cosette ne peut pas sortir de cette situation car on voit de nombreuses négations, le préfixe "in" qui marque l'impossibilité, et la présence de verbes d'état, etc... J'ai mis aussi que à partir de l'exemple de la fillette, l'auteur faisait une généralisation avec "on" et "quiconque" et l'utilisation du présent de vérité générale. Le lecteur a donc de la sympathie pour l'héroïne et comprend aussi ces sentiments car l'auteur souligne avec l'hyperbole que "même les plus forts" ont peur.

Voila. Je voulais savoir si mon commentaire répondait bien à la problématique et si les éléments que j'ai placés dans mes parties étaient correct. N'hésitez pas à me faire toutes les remarques possibles.

De plus, il fallait dans une autre question que je releve la thèse de l'auteur. J'ai mis que V. Hugo mettait en évidence l'atrophie des enfants, c'est à dire leur misère et leur impuissance face à cette société du XIX ème siècle.

Merci beaucoup

 
 

...

 

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