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Voici le texte:
"Que les fins de journées d'automne sont pénétrantes ! Ah ! pénétrantes jusqu'à la douleur ! car il est de certaines sensations délicieuses dont le vague n'exclut pas l'intensité ; et il n'est pas de pointe plus acérée que celle de l'Infini.
Grand délice que celui de noyer son regard dans l'immensité du ciel et de la mer ! Solitude, silence, incomparable chasteté de l'azur ! une petite voile frissonnante à l'horizon, et qui par sa petitesse et son isolement imite mon irrémédiable existence, mélodie monotone de la houle, toutes ces choses pensent par moi, ou je pense par elles (car dans la grandeur de la rêverie, le moi se perd vite !) ; elles pensent, dis-je, mais musicalement et pittoresquement, sans arguties, sans syllogismes, sans déductions.
Toutefois, ces pensées, qu'elles sortent de moi ou s'élancent des choses, deviennent bientôt trop intenses. L'énergie dans la volupté crée un malaise et une souffrance positive. Mes nerfs trop tendus ne donnent plus que des vibrations criardes et douloureuses.
Et maintenant la profondeur du ciel me consterne ; sa limpidité m'exaspère. L'insensibilité de la mer, l'immuabilité du spectacle me révoltent... Ah ! faut-il éternellement souffrir, ou fuir éternellement le beau ? Nature, enchanteresse sans pitié, rivale toujours victorieuse, laisse-moi ! Cesse de tenter mes désirs et mon orgueil ! L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu."
J'ai fait une introduction, la voici:
==> Le XIX ème siècle voit le début de l'industrie et le développement de l'urbanisation. Les villes fascinent et bon nombre d'oeuvres en font leur cadre privilégié. Ainsi des auteurs tels que Baudelaire puis suivant son mouvement Rimbaud, Charles Cros ou encore Tristan Corbière en feront un sujet d'inspiration. Baudelaire, dont l'oeuvre la plus célèbre est Les Fleurs du Mal écrira aussi Le Spleen de Paris ou Petits Poèmes en prose publié en 1862. Inspiré directement par Aloysius Bertrand (initiateur de la poésie en prose avec son recueil Gaspard de la Nuit publié en 1842), il illustre dans son oeuvre les thèmes favoris du poète. Ainsi dans son poème Le Confiteor de l'artiste, il met en valeur l'existence d'un idéal entrevu mais jamais accessible pour l'homme.
==> J'ai pioché ces informations sur Internet, je ne sais pas si elles sont exactes. Pour le reste du commentaire, je ne sais toujours pas comment m'y prendre et je n'ai pas encore trouvé de plan pour répondre à la problématique posée.
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