|
|
bonjour, je reprends des cours je passe le D.A.E.U en fin d'année j'ai 40 ans le texte est celui ci : " Bien des gens ne lisent que pour éloigner l'ennui, comme ils écoutent la radio , regardent la télé, les images, ou feuillettent les journeaux, l'imprimé pullule, et on pourrait dire, aprés tout, que les gens n'ont jamais tant lu . Mais il y a lire et lire. La vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se fuir, mais pour se trouver. Il ya un jour où inconsciemment on passe de l'un à l'autre. Ce peut n'être pas volontaire , mais l'effet du plaisir même, d'une sorte d'ouvoutement dont un livre, qu'on tient dans ses mains et qu'on ne peut plus quitter et la cause . Ce n'est pas non plus encore lire que de lire pour apprendre pour savoir pour s'informer, et par des raisons professionnelles. Joubert disait que " notre sort est d'admirer et non pas de savoir " La vraie lecture est la chose la plus intime et la plus désinteressée, encore qu'il ne s'y agisse que de nous mêmes.
C'est un temps qu'on se donne pour ne plus vivre par influence, par contagion, mais pour connaître choisir son propre chemin et devenir si même. Un livre est un outil de liberté. Nous y découvrons la vie d'un autre, soit l'auteur soit l'un des personnages qui'il a crés, et nous l'examinons avec une bien autre insistance que la notre propre, et ainsi devenons nous un peu autres nous mêmes sans y prendre garde. Un livre est un objet devant soi, quelque chose sur quoi on peut réfléchir, a quoi on peut revenir, qu'on peut corriger, contredire, discuter, quelquechose qu'on juge . Les images, les sont passent aussi vite que les moments successifsde la vie.Un écrit, un livre restent. Il faut devant lui dire oui ou non. Il fallait autrefois pour former un homme, le tirer de son silience et lui faire entendre le chant du monde autour de lui. Il faut peut être autant aujourd'hui le ramener à son silence , le sauver du bruit et le reconduire à la solitude. Un livre est une conversation et tout ensemblecependant un exercice à la solitude. Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude. Je veux ici écarter l'anecdocte toute personnelle, mais je repense souvent à ces nuits de mon adolescence , durant lesquelles je me battais avec le destin et découvrais dans les livres ce que pouvait être une vie libre par opposition à celle que je subissais. Lit on un grand roman ? On s'identifie à son héros. On y vit par procuration .Et cela devient plus conscient, et vient le moment où on ne lit plus pour aucun intérêt, pour aucun profit, rienque pour "admirer ", en toute gratuité et dans une joie indéfinissable ,au delà de soi même .Dés lors, on devient de plus en plus difficile.
On ne supportr plus les fantômes d'auteurs, les fantômes d'ouvrages. Mais un vrai livre est devenula chose la plus précieuse. Un homme vous parle et il vous semble qu'il dise précisément ce que vous attendiez, ce que vous vouliez dire mais n'auriez jamais su dire.C'est tout simple et merveilleusement étrange .Ces mots qui sont aussi vos mots, comme par l'effet d'un charme, sont doués soudain d'unnouveau pouvoir,et vous êtes curieusement débarrassé de vous-mêmes et devenu un autre, plus fin, plus délicat, plus profond, que vous même. Vous êtes dans le monde où vous aimeriez vivre, mais vous n'avez jamais imaginé qu'il put être si beau .
Jean Guéhenno, carnets du viel écrivain , 1971.
J'ai commencé comme ça : la lecture s'est banalisée, mais beaucoup lisent pour ne pas s'ennuyer , alors que la vraie lecture n'est pas un passe temps , elle sert à se découvrir.
la vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se fuir mais pour se trouver. un livre est un outil de liberté et ainsi devenons un peu autres nous mêmes sans s'en rendre compte. Les images, les sons passent, les écrits restent voilà je n'y arrive plus je suis assez désolée, je bute sur ce texte depuis une semaine pour la discution c'est plus claire , j'ai déja le dévellpement. Merci, christine
|