Bonjour? je dois faire une comparaison de deux fables de la Fontaine : "la poule aux oeufs d'or" et "les deux rats, le renard et l'oeuf" voici les textes: La poue aux oeufs d'or: L'avarice perd tout en voulant tout gagner. Je ne veux, pour le témoigner, Que celui dont la Poule, à ce que dit la Fable, Pondait tous les jours un oeuf d'or. Il crut que dans son corps elle avait un trésor. Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable A celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien, S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien. Belle leçon pour les gens chiches : Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus Qui du soir au matin sont pauvres devenus Pour vouloir trop tôt être riches ? Les deux rats, le renard et l'oeuf: Deux Rats cherchaient leur vie ; ils trouvèrent un Oeuf. Le dîné suffisait à gens de cette espèce ! Il n'était pas besoin qu'ils trouvassent un Boeuf. Pleins d'appétit, et d'allégresse, Ils allaient de leur oeuf manger chacun sa part, Quand un Quidam parut. C'était maître Renard ; Rencontre incommode et fâcheuse. Car comment sauver l'oeuf ? Le bien empaqueter, Puis des pieds de devant ensemble le porter, Ou le rouler, ou le traîner, C'était chose impossible autant que hasardeuse. Nécessité l'ingénieuse Leur fournit une invention. Comme ils pouvaient gagner leur habitation, L'écornifleur étant à demi-quart de lieue, L'un se mit sur le dos, prit l'oeuf entre ses bras, Puis, malgré quelques heurts et quelques mauvais pas, L'autre le traîna par la queue. Qu'on m'aille soutenir après, un tel récit, Que les bêtes n'ont point d'esprit. Pour moi, si j'en étais le maître, Je leur en donnerais aussi bien qu'aux enfants. Ceux-ci pensent-ils pas dès leurs plus jeunes ans ? Quelqu'un peut donc penser ne se pouvant connaître. Par un exemple tout égal, J'attribuerais à l'animal Non point une raison selon notre manière, Mais beaucoup plus aussi qu'un aveugle ressort : Je subtiliserais un morceau de matière, Que l'on ne pourrait plus concevoir sans effort, Quintessence d'atome, extrait de la lumière, Je ne sais quoi plus vif et plus mobile encor Que le feu : car enfin, si le bois fait la flamme, La flamme en s'épurant peut-elle pas de l'âme Nous donner quelque idée, et sort-il pas de l'or Des entrailles du plomb ? Je rendrais mon ouvrage Capable de sentir, juger, rien davantage, Et juger imparfaitement, Sans qu'un Singe jamais fit le moindre argument. A l'égard de nous autres hommes, Je ferais notre lot infiniment plus fort : Nous aurions un double trésor ; L'un cette âme pareille en tout-tant que nous sommes, Sages, fous, enfants, idiots, Hôtes de l'univers, sous le nom d'animaux ; L'autre encore une autre âme, entre nous et les Anges Commune en un certain degré Et ce trésor à part créé Suivrait parmi les airs les célestes phalanges, Entrerait dans un point sans en être pressé, Ne finirait jamais quoique ayant commencé : Choses réelles, quoique étranges. Tant que l'enfance durerait, Cette fille du Ciel en nous ne paraîtrait Qu'une tendre et faible lumière ; L'organe étant plus fort, la raison percerait Les ténèbres de la matière, Qui toujours envelopperait L'autre âme, imparfaite et grossière. Mon problème est que je n'aie vraiment aucune idée de plan et pourtant j'ai énormement travaillé ce devoir. Je dois donc organiser une comparaison de ces deux fables. Si vous poubiez me donner un exemple de plan et quelques idées directrices, vous me rendriez un immense service. Merci d'avance (excusez mon orthographe) |
|||||
... | |||||
Connectez-vous pour consulter les réponses du CyberProf