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Les consommateurs et l'agriculture biologique : protection de l'environnement ou attentes alimentaires ?

 
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sur les titres de chapitres
je trouve mon plan trop conventionnel

1 Etat actuel du marché biologique
1.1 Définition
1.1.1 Principe
1.1.2 Type de production
1.1.3 Réglementation
1.2 Historique
1.3 Part de marché actuelle
1.3.1 Importance agriculture biologique dans l'alimentation
1.3.2 Part de marché de l'agriculture biologique
1.3.3 Comparaison avec l'Europe
2
2.1 Qui consomme des produits biologiques ?
2.1.1 Tentative de typologie des consommateurs de produits biologiques
L'analyse est partie à l'époque d'une enquête effectuée chez Monoprix 1998, on y distingue deux types de consommateurs : les « nouveaux » et les « anciens » qui s'appuie sur le critère de passage d'une alimentation conventionnelle à une alimentation bio. Ainsi, les « anciens » consommateurs sont plutôt des consommateurs réguliers alors que les « nouveaux » sont plutôt des consommateurs occasionnels. Cela a été confirmé par une étude réalisée sur les légumes bio dont les résultats sont représentés dans le tableau suivant.


Source Hortirêve, 1998

L'ensemble des travaux réalisé sur la typologie des consommateurs bio ont étés synthétisés dans la typologie suivante :
1. Les traditionnels populaires : « les nostalgiques »
Il s'agit le plus souvent des pionniers de l'agriculture biologique (AB 1950) qui représentent environ 20% de la population des personnes sensibilisées au bio. Cette population correspond principalement à la classe ouvrières et paysannes et à leurs retraités. Elle permet le maintient de circuits commerciaux anciens (marchés forains, ventes directes).
En déclin, ce type de consommateur est attaché aux valeurs du passés qui reviennent au goût du jour (goût, confiance dans son propre jugement, importance du circuit direct).

2. Les militants :
Ils se sont convertis à l'agriculture bio au début des années 70 pour s'opposer au système de production industrielle développé par le capitalisme.
Très motivés, l'Ab traduit pour eux leurs préoccupations en terme de qualité de l'environnement et des aliments ; Représentant 30% de la population sensibilisée à l'AB, ces consommateurs sont souvent issus des catégories cadres supérieurs et moyens (enseignement de tous niveaux, profession intermédiaire de santé, des artistes,…). L'âge moyen est de 45 à 55 ans. La faible présence d'employés est synonyme d'une dynamique peu importante de développement. Ce type est dons en lente progression même si elle se développe en même temps que les nouvelles supérettes bio.

3. Les clients récents ou « nouveaux »
Ces consommateurs rassemblent aujourd'hui 50%de la clientèle bio. Ils sont sensibles à la disponibilité du produit, prix, qualités gustatives mais également aux services (information, étiquetage, conservation, praticité de l'emballage).
Leur motivation principale est la santé à titre préventif (forme) ou curatif (maladie), le respect de l'environnement qui est en lente progression surtout chez les jeunes.
Ce type de clients rassemble à la fois des retraités d'employés et des jeunes qui sont très demandeurs d'information et qui constitue en cela une clientèle fragile qui vulnérabilise le secteur. Ce type est en progression surtout en grande surface.
2.2 Où ?
C'est en grande surface qu'une majorité des français (52%) achète leurs produits biologiques. Elle devance les marchés qui représentent 17% des ventes, la vente directe 10%, les magasins spécialisés en produits biologiques 8% et les magasins de proximité 5%.


On distingue ainsi trois modes de distribution : la grande distribution, la vente directe et la vente en magasins spécialisés.

1. Les circuits courts de distribution
Les circuits courts de vente de produits bio sont liés au réseau historique de l'agriculture bio. Il s'agit de la vente directe : par des coopératives, par les producteurs eux-mêmes sur des marchés ou encore dans leurs exploitations. Elle vise des consommateurs biologiques réguliers et fidèles. Bien que la vente directe permette une certaine indépendance vis-à-vis des marchés elle ne permet pas de favoriser le développement de l'agriculture biologique car elle ne tend pas vers la recherche de progrès technique. De plus elle ne pourra jamais satisfaire une augmentation de la demande.

2. Les magasins spécialisés
- Cette vente s'adresse à des consommateurs plus citadins, mieux informés, qui font une démarche volontaire, acceptant le différentiel de prix. Leur achat est le fruit d'un véritable choix d'alimentation. Le Syndicat National des Distributeurs Spécialisés de Produits Biologiques et Diététiques a fédéré ses adhérents dans le cadre d'une charte de qualité spécifique à la profession.
Moins proche du producteur, la vente par ce réseau s'engage à organiser le rapprochement entre producteurs et consommateurs notamment par l'information sur les conditions de production.

3. La grande distribution :
Circuit long par excellence, la grande distribution considère que les produits biologiques sont incontournables dans ses rayons bien qu'ils soient plus adaptés à une distribution de circuits frais. Ce type de vente s'adresse à des consommateurs plus sensibles aux crises alimentaires et plus regardant sur les prix. Le caractère sain et la qualité des produits bio définissent la motivation de leur acte d'achat. L'éthique, la protection de l'environnement et le bien être des animaux viennent loin derrière.
2.3 Quoi ? Manque ?
2.3.1 Les principaux aliments issus de l'agriculture biologique consommés
D'après les données de l'enquête INCA (1999), les groupes d'aliments, pour lesquels la proportion de consommation de produits biologiques est importante, sont principalement d'origine végétale (3% de l'ensemble des produits végétaux consommés sont issus de l'agriculture biologique), les produits d'origine animale, plus récents, accusant un léger retard (seulement 1.7% de l'ensemble des produits animaux consommés sont issus d'agriculture biologique, exception faite des œufs, bien représentés avec 3.5% de consommation biologique).

Tableau : Proportion de la consommation de produits biologiques dans la consommation totale des français, par groupe d'aliments.
ADULTE ENFANT
Céréales
Légumes secs
Œufs et dérivés
Légumes
Céréales pour le petit déjeuner
Soupes
Fruits
Compotes et fruits cuits
Condiments et sauces
Pomme de terre et apparenté 11.0%
3.64%
3.52%
3.27%
2.95%
2.88%
2.40%
2.16%
2.13%
2.07% Céréales
Œufs et dérivés
Légumes
Fruits secs et graines oléagineuses
Fruits
Soupes
Condiments et sauces
Beurre
Pommes de terre et apparenté
Ultra frais laitier 5.95%
3.82%
3.32%
3.10%
2.64%
2.46%
2.19%
1.52%
1.52%
1.50%
Données INCA 1999

Bien que le lait et le pain soient des aliments très représentés dans la filière biologique, leur consommation en bio ne représente pas des proportions importantes dans la consommation totale car étant donné qu'il s'agit de consommations importantes dans la population générale leurs versions biologiques restent diluées dans la consommation totale.

2.3.2 Produits biologiques manquants

2.4 Pourquoi ?
3 Le choix des consommateurs
3.1 Attentes du consommateur
3.1.1 Environnement
3.1.2 Santé
3.2 Influences sur l'achat de produits biologiques
3.2.1 Le problème du prix des produits biologiques
La problématique des produits biologiques repose sur un double constat. De façon constante, les prix des produits biologiques sont supérieurs à ceux des produits conventionnels, malgré une récente tendance à la diminution des écarts. En effet, en 1996les produits bio coûtaient de 50% à 150% plus chers en moyenne que les produits conventionnels et en 1999-2000ils coûtaient entre 10%et 100% plus chers. Même si 59% des français estiment normal de payer plus cher les produits bio, du fait des techniques de production très exigeantes, de l'emploi accru de main d'œuvre et des coûts de contrôle importants, 68% des consommateurs considèrent que se nourrir par alimentation bio coûte cher. Le deuxième constat tient à l'importance du prix dans le processus de décision d'achat. Outre le goût, la très grande majorité des grands distributeurs, où 60% des produits alimentaires sont achetés, considère le critère du niveau de prix comme prépondérant dans le choix effectué par le consommateur.
Des solutions existent pour tendre à diminuer ces coûts et surcoûts de production liés à l'agriculture biologique. Parmi ces solutions on a :
- Le développement de la recherche qui aiderait à la découverte de variétés spécifiques et mieux adaptés au mode de culture biologique afin d'alléger une partie de la main d'œuvre et de réduire les aléas de ce mode de production
- La mise en place d'une meilleure structuration de la filière ainsi qu'une meilleure organisation des producteurs
- Une augmentation de la production sans pour autant affecter le revenu perçu par le producteur.
Parmi les coûts de production, ceux qui sont qualifiés de « surcoûts » propres à l'agriculture bio sont principalement environnementaux et sociaux. Lorsqu'on s'interroge sur le juste prix des produits bio on se pose la question : est-il juste de ne facturer qu'au consommateurs bio les coûts environnementaux. Alors que si on décide de faire payer au consommateur la qualité des produits et au citoyen la fonction environnementale, les prix des produits bio pourraient baisser.
3.2.2 Information et publicité
1. Situation du problème de la présentation des produits biologiques
La lisibilité des différents produits offerts en grande surface est de plus en plus compliquée pour le consommateur : date limite de consommation, origine, composition des aliments, traçabilité et spécificité franco-française des signes de qualités (certificat de conformité, garantie de l'origine géographique, label rouge). Les produits labellisés « AB » sont de fait assimilés par les consommateurs à des produits bénéficiant d'un signe de qualité alors que la démarche est tout autre. Ceci constitue ainsi un frein au développement de l'AB puisque ses produits ne répondent pas aux demandes de qualité et de traçabilité recherchées et se retrouvent en concurrence avec les labels rouges et les démarches des distributeurs en agriculture raisonnée qui incluent dans leur cahiers des charges très poussés des critères de qualité, de traçabilité et organoleptiques.

2. Etiquettage des produits biologiques

a. Connaissance ou méconnaissance AB
2. Attente des consommateurs entre réalité et mensonge
sondage en cours
Quel type de consommateurs de produits biologiques
êtes vous?

Age
Profession
Situation familiale

Avez-vous déja consomée des produits issu de l'agriculture biologique ?

Si oui, depuis environ combien d'année en consommez vous ?

Pourquoi consommez vous des produits biologiques ?

Combien de produits bio consommez vous par semaine ?

Pensez vous etre assez informé sur les bienfaits de l'agriculture biologique ?

Il y a-t-il assez de varieté des prouits bio ?

Si oui:pouvez vouz citer 3 produits manquants:
1.
2.
3.

Trouvez vous une justification des prix des produits bio ?

lesquelles

lesquelles

Ou achetez vous ce type de produits?  
 
 

...

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